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Théorie XY

De nombreux travaux se sont intéressés à l’influence du style de management sur les comportements. La théorie XY développées par Douglas Mac Gregor en 1965 propose d’expliquer les comportements et la motivation au travail à partir des hypothèses implicitement contenues dans les pratiques des managers. Ainsi, la théorie X désigne un corps d’hypothèses faites sur les opérationnels, consistant à penser que ceux-ci ont une appétence limitée pour le travail et l’effort et qu’ils font peu montre d’esprit d’initiative. Suivant cette théorie, le contrôle et la sanction sont les outils maîtres du management. La théorie Y postule au contraire que les opérationnels sont prêts à s’engager dans l’effort. Ils sont potentiellement créatifs, capables d’initiatives heureuses si on leur laisse de l’autonomie. La théorie XY indique que les comportements sont influencés par les types d’hypothèses qui sont faites sur les exécutants et que donc une pratique du management selon les hypothèses de la théorie X génèrera effectivement les comportements postulés par cette théorie ; même chose pour la théorie Y.

Avis de l’Observatoire : la théorie XY s’inscrit dans un ensemble de développements théoriques qui tentèrent d’identifier les facteurs influençant la motivation au travail. Ces développements réhabilitent une certaine forme d’enrichissement des tâches dans le travail et montrent les bonnes propriétés de l’autonomie. Il y a dans ces travaux une certaine forme de rupture par rapport au management scientifique et au cadre fordiste de la production. Ces travaux marquent aussi un tournant dans l’approche du leadership, dans la droite ligne des travaux de Kurt Lewin sur les groupes. Si nous suivons la théorie XY, il ne devient plus aussi évident que cela a pu l’être pendant des siècles que le meilleur leader est nécessairement le meilleur commandement ou celui parvient le plus à faire respecter l’ordre et la discipline par la règles, le contrôle et la sanction.

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